09 décembre 2006

Voilà, c'est fini...

Mon amour,

j'ai fait aujourd'hui ce que je redoutais le plus depuis maintenant un mois.
Je t'ai demandé de partir.

Cette journée, comme celles du mois qui vient de s'achever, me donne envie de vomir. De vomir ma peine et ma douleur, mes angoisses et mon chagrin.

Depuis quelques jours, tu me disais que non, nous n'allions pas nous séparer. Mais je voyais bien dans tes yeux, j'entendais dans tes mots toute la résignation, tout le dépit que tu pouvais ressentir. Tu vois, j'etais même incapable de m'en réjouir.

Alors, ce matin, alors que j'aurais pu faire semblant, que nous aurions pu commencer un WE comme tant d'autres, ce matin, au terme d'un monologue, je t'ai demandé de partir. Comme en pilotage automatique, je t'ai dit pourquoi, pourquoi je n'accepterai pas de vivre dans le mensonge d'un amour qui n'existe plus.
Tu m'as dit simplement, Je n'arrive pas à te quitter, je n'y arrive pas.
Oh, ce n'est pas parce que tu m'aimes encore d'un amour sans faille, non, c'est simplement parce que tu ne te resouds pas à me voir souffrir.
Mais tu dois le savoir maintenant, quand on part, on ne voit pas l'autre sangloter comme un enfant assis sur le sol de la salle de bain, sous la douche, ou encore lovée en foetus sur le canapé.
Tu n'entends les pleurs, les râles, les sanglots. Tu ne sais pas la détresse qui m'habite.

Mon amour, comment vivre sans toi? J'ai oublié ce que cela voulait dire.
Tant de projets qui ne verront pas le jour, tant de projets avortés.

Tu m'as dit j'ai besoin de liberté. Alors, j'ai ouvert la cage, j'ai tout ouvert. Et je t'ai dit envole-toi, maintenant.
J'espère que tu seras heureux, quel gâchis dans le cas contraire.

Mon amour, je vais commencer à apprendre à vivre sans ta voix, sans ton odeur, sans tes mots qui m'appaisent, sans ta peau, et par-dessus tout, sans ton amour qui me porte.

J'empreinte à Romy ces quelques mots, tirés de César et Rosalie.

David, César sera toujours César,
Et toi tu seras toujours David.
Qui m'emmène sans m'emporter,
Qui me tient sans me prendre,
Qui m'aime sans me vouloir.

Soundtrack, JL Aubert, voilà c'est fini..

"Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit
Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis"

1 commentaire:

Marie a dit…

Ce blog est magnifique...J'espère que tu vas mieux...