12 novembre 2006

Il m'a dit Je crois que je ne t'aime plus

A la Cali.
Un peu moins fort.
Un peu moins violent.
Mais le résultat est là.
C'était jeudi 9 novembre, à presque 21h00.
Je rentrais enfin à une heure normale, avec une seule envie, me retrouver avec lui. Et là, la claque, le tsunami, la totale. Comme dit Cali, comme un coup de revolver. Oh bien sûr, il ne l'a pas craché comme ça. Il a d'abord fallu demander ce qu'il se passait, pour cette attitude. Ok ça faisait quelques jours que je bossais aussi le soir tard, et qu'on ne s'était vu. Mais quoi? Et voilà le fil d'Ariane qui se déroule. Non, il n'y a personne d'autre. C'est juste que je pense qu'on s'aime comme des amis, plus comme avant (avant quoi? avant qui?). Et blablabla. Et moi épuisée, tombant de sommeil, qui n'en croit pas mes oreilles. Je me dit voilà une crise qui s'annonce. Bien forte. Mais au bout de 8ans et 1/2, normal. Ah oui, parce que ça fait bien longtemps qu'on est ensemble (ça c'est lui), moi je dirais ça fait longtemps qu'on est bien ensemble. Nuance qu'il ne semble plus partager.
Vendredi. Gueule de bois. Mais je suis très détachée, pas encore complètement dans la douleur. Je pense qu'il y a encore quelque chose à sauver. Je lui dit que je vais partir pour le WE, il me repond "je préfère pas". Je lui demande s'il a prévenu les proprios "pas encore, trop tôt, pas envie". Là je me dis, y'a peut-être une éclaircie, faut la saisir.
Mais je rentre le vendredi dans l'appréhension noire de ce qu'il va se passer. Et bien sûr, je lance la discussion. Et bien sûr, je veux aller au fond du truc, comprendre, savoir pour mieux pallier. Oui, certaines choses ne fonctionnements pas dans notre couple, et dans tout les couples, il y a un truc qui cloche au bout de 8 ans, non ? La discussion finit par "j'ai envie de vivre le grand amour". Heureusement, à ce moment-là, je suis assise sur le lit, du coup j'ai pas été totalement engouffré par la terre ouverte sous mes pieds. Parce que moi, je croyais que c'était ce qu'on vit (vivait) le grand amour.....La conne!!!!
Comment te dire que j'ai dormi 3h cette nuit là, à coup de cauchemars (pas lui, je vous rassure, lui il dort), que j'ai pris un train le matin pour le sud. Que je suis poursuivie par une envie de vomir et de pleurer. Que j'ai enfin dormi cette nuit, mais que j'angoisse de rentrer ce soir.
Que je me pose 20000 questions, qui vont du "comment trouver un appart?" à "tain j'ai 36ans qu'est-ce que je vais faire?" . Je te passe le "je suis une merde et j'ai tout raté dans ma vie, même ce qui me tient le+ mon histoire de l'Amour".
Je te passe les reactions de certaines amies, "c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver" Ah oui, ah bon, et pourquoi? c'est toi qui va m'aider à remonter la pente, à arreter de pleurer ?
Je te passe les SMS que je relis, quand il m'amait encore. Et que je lui renvoie. Mais ça soulage pas.
Je te passe l'envie de l'appeler non stop. Pour qu'il me dise à nouveau qu'il m'aime et que tout ça c'est bullshit (tu vois la fille dans un rêve blanc et rose, c'est moi). Je te passe mon envie de me décalquer la tête, alcool druggs and rock 'n roll.
Je te passe pas le soleil du sud, alors que lui en haut il est dans le froid et la pluie.
Je te passe pas que j'ai SUPER mal, mais alors SUPER SUPER SUPER MAL .
je te passe pas que c'est dur et que je sers les dents.
Je te passe pas que j'ai peur.
Je te passe rien.
Bien sûr, on écoutera Cali "Elle m'a dit"

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ENFIN ! je peux laisser un comm, depuis le temps que j'avais lu cette note...
Cette note, ej l'avais lu en pleine rupture. Perdu 7kg et je te passe les détails, tu connais. Puis fin janvier, je me remets avec Lui. Et voilà que la veille de mon départ en Guadeloupe, il m'annonce la même chose : je ne suis plus amoureux. Putain, de la gerde, des nausées, le vide, les questions, l'écoeurement plus sa connasse d'ex et accessoirement mère de ses momes qui lui avait déjà monté le cerveau contre moi lors de notre 1 ere rupture. Sauf que là : je ne suis plus amoureux. Rien que de l'écrire, j'en ai mal au coeur. Tout le temps envie de vomir quand je pense à lui. Vomir ou pleurer. Alors suis là, en guadeloupe. Je bosse en télétravail, rien ne me retient à Paris. J'attends. Ici. Comme une conne. J'attends d'être assez forte pour rentrer. Et ton blog, bah il me fait du bien, paradoxalement. C'est drôle (enfin non, pas du tout) mais j'ai un autre blog sur lequel j'écris ce que je ressens vis à vis de tout ça avec Lui et quand je te lis, j'ai l'impression de me lire. Enfin bref, c'est la grosse merde mais on fera semn*blant d'aller mieux et puis avec le temps, i*on sera bien, pour de vrai. Mais quand bordeeeeeel ??? C'est lui que j'aime, c'est lui et pas un autre et comment on fait pour oublier la seule personne pour qui tu as ressenti immédiatement et pour la première fois de ta vie cette putain d'évidence propre aux amoureux, les vrais, l'osmose. Putain... bon en tout cas, ouais, merci pr tes mots, ils me touchent, me crient plutôt que me parlent et en attendant de retrouver le sourire franc, ça aide.