18 juillet 2007

Si vous rentrez dans un mur, n'abandonnez pas. Trouvez un moyen de l'escalader, le traverser, ou travaillez autour - Mickael Jordan

En ce moment, avec la personne que je paye pour écouter mes lamentations, on travaille sévère sur l'abandon, et la peur d'être abandonnée...
C'est un vaste sujet n'est-ce pas, dans lequel je me retrouve et je me perds à chaque pas...
A vrai dire, je comprends le pourquoi des choses, de cette peur qui me tord les tripes depuis toute petite...Les choses s'éclairent, différement, je commence à les voir d'un peu plus loin.
Il est possible que toi qui lis, tu l'ai déjà comprise cette phobie qui me hante...
Parce que je préfère pousser vers le précipice plutôt qu'attendre qu'éventuellement il soit sous mes pieds. Je préfère l'idée d'avoir foiré une histoire à celle de peut-être la foirer un jour....
Je reste maitre de ma douleur...Tu vois je ne suis qu'au chapitre 1 de ma trouille.
Parce que le comment, comment vivre avec, comment faire pour le dépasser...Oulà, j'en suis bien loin...
Je regarde tout cela, mes souvenirs et mes émotions étalés devant moi depuis quelques jours, et je ne sais pas encore qu'en faire, ni comment les apprivoiser...Je pense à des choses tues depuis si longtemps...
AnnaK, je pense à ton post, à ce "Parce que pour être aimée faut être aimable et pour ça faut s'aimer soi un minimum". Combien de fois auparavent ai-je retourné ce concept de base, combien de fois ai-je pensé ne pas être aimable, au sens propre. Combien de fois ai-je infligé de lourdes peines à mon corps, partie visible de l'iceberg...
Tout cela se rejoint comme tenu par un fil jusqu'alors invisible, et qui peu à peu se révèle. La peur de l'abandon, l'amour de soi...

Je suis à la fois apaisée d'hier et terrifiée de demain.
Un demain qui me serre la gorge...Attention, l'angine somatique guette...

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ca prend du temps mais on y arrive, à s'aimer un peu plus. Le syndrome de l'abandon je ne l'ai pas dans mes valises mais j'imagine que c'est lourd à trainer. Quant au sabordage des relations avant qu'elles ne commencent pour pas qu'elles finissent j'ai longtemps sévi dans la variante "mauvais casting de départ". Du temps, de l'énergie, un bon entourage aussi ça aide. Et puis ne pas trop passer de temps à s'écouter aussi parce que pratiquer la réthorique seul ça s'appelle la schizophrénie, faut pas trop etre exigeant non plus hein... Allez, courage... fuis ! C'est l'été et les vacances ou bien ?