18 avril 2007

En avril...tu donnes de tes nouvelles

et tu relookes ton blog...
Cher lecteur (vraiment) virtuel,
Ne va pas t'imaginer que la vie est à nouveau douce comme un pashmina Hermès parce que le fond de mon blog est bleu.
Mais je me suis dit que je n'allais pas me lamenter des jours et des nuits pour le reste de ma vie (enfin si, j'en veux un pashmina Hermès trop doux).
Va pas t'imaginer non plus que j'ai trouvé LE sens de ma vie. Nan, ça, je cherche même plus.
C'est juste parce que c'est exactement la couleur de la mer que j'ai envie de voir, et des vagues que j'ai envie d'entendre. Tu vois, la Mediterranée...Tu vois Capri, la villa Malaparte, le Mépris? Voilà, t'y es...
Alors, en ce moment, je me dis que je louerai bien une petite bicoque en Grèce, ou en Crête, enfin,tu vois où quoi. Un truc de rien, un peu roots, avec le principal. Même pas besoin d'être grande, et surtout pas tape-à-l'oeil. Oh non.
Et que je m'y installerai avec un plaisir non fein. Avec des bouquins, de la musique. Et basta. Et voir le soleil se lever, et se coucher, et encore. Et entendre le temps passer, lentement, comme une ombre dans un jardin.
Ca tombe bien, j'ai moults congés à solder (les 6 premiers mois de l'année, je solde les congés, et les 6 derniers, les RTT. C'est fou, non?).
J'ai hesité avec un trip US : la côte Ouest, San Francisco s'allume et retour sur LA ville (sky is the limit qu'y disent) NYC... Sauf que les températures à SF, c'est pas ça, et que seule c'est moins drôle; surtout quand t'as pas le permis (la buse!).
Et pour entendre le temps qui passe, il vaut mieux être au calme, non?
Voilà à quoi je pense... La méditerranée...Et le coucher de soleil...
Pour le reste, j'ai un peu transformé mon appart, après le départ de qui on sait.
Un départ qui a eu lieu il y a quoi, 3 semaines... (A propos d'appart, j'envisage d'en acheter un, mais trouve pas encore dans mes prix. Allez, je me donne jusqu'à la fin 07. Mais si tu vends un 40/45 M2 à Paris, n'hésite pas..)
J'évite de penser à avant.
"Bizarement" je me suis pas effondrée (ok, une fois un samedi aprèm'). Encore cette impression d'être sur pilote automatique...
Et je me dis souvent que c'est comme quand tu fais du bateau : t'as évité la baume une première fois, mais tu la prends bien fort derrière la nuque la 2nde. Alors, je me méfis.
En revanche, après ce "grand évènement", je me suis penchée sur moi (nan, 'chuis pas tombée) et je me demande bien de quoi (ben oui, quelle(s) faute(s) ai-je commise(s), à moi que ce ne soit plus inconscient....le suspens est intenable!!) et pourquoi je me punis (alors là...).
Ah oui, ça on peut dire que je m'en fais baver à moi toute seule. Hé! c'est pas que l'éducation judéo-chrétienne! Pas à moi.
Tu sais quoi? Pendant tout ça, et encore aujourd'hui, je suis restée super digne. Pas crié, pas pleuré (alors que c'est la marque de fabrique familiale, faut bien le dire), et comme les enfants, je te dirai "même pas mal". Alors que c'est pas vrai...
Oh putain, quand la digue va céder, j'aimerai pas être là....

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