19 janvier 2010

TU VERRAS BIEN QU'UN BEAU MATIN, FATIGUEE...

Il y a des jours où les indélicatesses de la vie te glissent dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. Où, peu importe, tout va. Tu es prêt à tout affronter. Et tout glisse. Rien n'est important, et tu gardes le sourire. Comme hier.
Et puis, il y a les jours comme aujourd'hui.
Ceux où tu penses vraiment que la Ligue des Connards s'est mise en marche et qu'elle vient maintenant d'atteindre son but : toi.
Il y a des jours comme aujourd'hui où tu t'en coltines des blaireaux, des filles qui ne comprennent rien à rien, des chefaillons victimes de complots, des big boss qui vendraient père et mère pour briller, des collègues qui ne te regardent plus en face tant ils t'ont prise pour une conne et tant ça se voit.
C'est pas difficile, tout est tellement mal ampoulé que même la porte te claque la face (je le sais, ça m'arrive depuis l'âge de 6 ans... Quand je cognais dedans, elle me revenait dans le nez, direct!).
Et bien, ma journée, ma journée du 19 janvier 2010, c'est celle-là.
Alors tu sais quoi? Et bien avec le temps, j'ai appris.
A dire que de toute façon, pourrie pour pourrie, il ne me reste qu'à attendre la fin.
Encore en 2009, je me serai acharnée à changer la donne. A me prendre des portes, à me claquer les doigts devant la médiocrité. Et bien, là, je reste calme, ou presque (comparativement, s'entend).Et j'attends. Que le temps passe.
Je te cache pas que j'ai bien envie d'en coller quelques uns au plafonds, surtout la crétine qui ne comprend rien depuis 2 jours, et qui propose toujours la même solution. Et aussi le crétin qui rien à personne. Et..Et puis aussi..

Enfin, bref, des journées comme ça, quand elle arrivent à leur fin (parce que oui, il n'y en a pas qu'une dans une vie, ni même dans une année), tu es exténuée. Une petite boule dans la gorge. Une envie de pleurer.
Et puis, tu te dis que tu vas te coucher, parce que c'est nécessaire, c'est vital que ça finisse cette journée que tu souhaites qu'à tes ennemis.
Dont la liste s'est encore allongée aujourd'hui...

Allez, vas-y donc..

http://www.youtube.com/watch?v=Q8A6Xy2Zsbk

3 commentaires:

boultan a dit…

ces jours-là, y'a toujours quelqu'un qui voudra bien te payer l'apéro pour noyer tous les affreux

kerouac a dit…

J'espère qu'il est en veine, parce qu'il en faut de l'alcool pour en noyer autant....

boultan a dit…

y'en a toujours assez va
(par contre, même noyés, ils remontent parfois à la surface)
(faut alors les re-noyer)