23 mai 2008

C'est si bon...

Ca faisait longtemps, n'est-ce pas ?
Et depuis, le temps a changé.

J'ai enfin touché ce fameux fond, et laché toutes mes résistances.
Grand moment de douleur.
24 heures.

Et puis, je me suis dit que si j'étais encore là, c'est que cela avait un certainement sens.
J'ai fini dans le sud de la France, sous un timide mais délicieux soleil de printemps.
De ma fenêtre, je voyais la mer. Et le vent sur les vagues.
C'était il y a un mois.
En une journée, j'ai tout remis sur le tapis, et j'ai rangé dans le bon sens mon puzzle de vie. (Merci ma soeur pour ton annalyse limpide.)

Hop hop, depuis, je suis plus légère.
Je me suis retrouvée.
Moi.
Et j'ai envie de dire, en mieux.
Pour tout dire, j'ai même attaqué un régime, et je m'y tiens. Alors que bon, depuis quelques années, impossible.
J'ai remonté mon niveau d'estime de moi.
J'ai expliqué à l'ex que je me foutais des détails de sa nouvelle vie amoureuse.

Je vis bien avec moi. Alors la vie est forcémént plus facile.
Côté psy, j'ai fait enfin ce bond que j'attendais tant. J'ai remis les attentes, les espoirs, et les echecs à leur place.

Et j'ai arreté de me dire que je serai seule tout le reste de ma vie.
J'imagine enfin pouvoir rencontrer quelqu'un.
Mais avec une donne différente.
Comblées sont certaines de mes failles.
Je commence même à imaginer pouvoir recevoir autant que je donne...
GRAND PAS.Très grand.
J'arrête de me punir, j'accepte de mériter mieux.

Quand je me retourne, je me dis qu'il m'a fallu du temps, mais, aujourd'hui c'est un nouveau chapitre que j'écris

Il ne me reste plus que la partie boulot à régler.
Se débarasser de chefs incompétents, et de ceux qui se la jouent chefaillon incontournable. Retenir mon envie de casser la gueule. Gagner un peu d'argent. Voir un peu plus loin. Qu'est ce que je ferai à 40 ans?

J'ai tellement envie de quitter Paris, le médiocre milieu des médias, et revenir au Sud. Le mien.


Pour y faire quoi?

Next step...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

yeah !
eh beh !
ça ressemble à un témoignage de phénix, ou je ne m'y connais pas !