21 janvier 2010

days after days

Je dois bien dire qu'hier a été pire que ma description de la veille...
Oui, j'y ai rajouté ma mauvaise humeur. Tant qu'à y être, autant y mettre aussi les mains...
Comment te dire que la médiocrité du monde du travail m'a sauté aux yeux.
Toute la journée...Un aveuglement permanent!! La vie de Gilbert Montagné, chaque jour passé à l'UMP!!!

Il faut dire aussi que la grande maison publique dans laquelle je travaille vit une restructuration de premier ordre.
Les premiers rangs étant maintenant pourvus, il s'agirait désormais pour l'arrière-garde et autres "Califes à la place du Calife" de se faire bien voir.
J'ai l'immense honneur d'être dans l'oeil du cyclone, je vis à chaque minute la différence entre Faire-Savoir et Savoir-Faire...
Et chaque jour te semble être ta gastro de l'année, si tu vois ce que je veux dire.
(Personnellement, mon sort est celé depuis longtemps, je te rassure (c'est le sort du tout-venant), et j'ai eu le temps de cicatriser...Désolée)

Toujours est-il que ce soir, c'est le week-end. (A chaque semaine suffit sa peine, non?). (Oui, je les ai lâchement abandonnés à leur triste sort. Sans remords.)

Alors, j'ai certainement passé la meilleure journée de ma semaine... (Et aussi parce qu'aujourd'hui, je suis une plume de canard, tout glisse...)
Hop Hop Hop, légère et courte vêtue..
Demain, c'est cinoche, expo et trucs de filles.
Accessoirement, si tu passes par-là, on boira un verre aussi. Laisse, c'est pour moi.

Alors je n'ai qu'un mot à te dire : Youpi!!!!!!

19 janvier 2010

TU VERRAS BIEN QU'UN BEAU MATIN, FATIGUEE...

Il y a des jours où les indélicatesses de la vie te glissent dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. Où, peu importe, tout va. Tu es prêt à tout affronter. Et tout glisse. Rien n'est important, et tu gardes le sourire. Comme hier.
Et puis, il y a les jours comme aujourd'hui.
Ceux où tu penses vraiment que la Ligue des Connards s'est mise en marche et qu'elle vient maintenant d'atteindre son but : toi.
Il y a des jours comme aujourd'hui où tu t'en coltines des blaireaux, des filles qui ne comprennent rien à rien, des chefaillons victimes de complots, des big boss qui vendraient père et mère pour briller, des collègues qui ne te regardent plus en face tant ils t'ont prise pour une conne et tant ça se voit.
C'est pas difficile, tout est tellement mal ampoulé que même la porte te claque la face (je le sais, ça m'arrive depuis l'âge de 6 ans... Quand je cognais dedans, elle me revenait dans le nez, direct!).
Et bien, ma journée, ma journée du 19 janvier 2010, c'est celle-là.
Alors tu sais quoi? Et bien avec le temps, j'ai appris.
A dire que de toute façon, pourrie pour pourrie, il ne me reste qu'à attendre la fin.
Encore en 2009, je me serai acharnée à changer la donne. A me prendre des portes, à me claquer les doigts devant la médiocrité. Et bien, là, je reste calme, ou presque (comparativement, s'entend).Et j'attends. Que le temps passe.
Je te cache pas que j'ai bien envie d'en coller quelques uns au plafonds, surtout la crétine qui ne comprend rien depuis 2 jours, et qui propose toujours la même solution. Et aussi le crétin qui rien à personne. Et..Et puis aussi..

Enfin, bref, des journées comme ça, quand elle arrivent à leur fin (parce que oui, il n'y en a pas qu'une dans une vie, ni même dans une année), tu es exténuée. Une petite boule dans la gorge. Une envie de pleurer.
Et puis, tu te dis que tu vas te coucher, parce que c'est nécessaire, c'est vital que ça finisse cette journée que tu souhaites qu'à tes ennemis.
Dont la liste s'est encore allongée aujourd'hui...

Allez, vas-y donc..

http://www.youtube.com/watch?v=Q8A6Xy2Zsbk